Depuis trois semaines. Elodie s'est réfugiée chez sa grand-mère. Dans la solitude de la campagne, elle a tout le temps pour se souvenir, en feuilletant les albums de famille. Elle retrouve lesimages du bonheur. Quand elle était encore petite et qu'ils partaient en vacances, à la neige ou à la mer. Longtemps, ils ont été une famille en apparence normale. Mais au fur et à mesure des années qui défilent dans l'album bien classé, il y a moins de photos et moins de bonheur... Aujourd'hui, elle veut comprendre, le silence de sa mère et les bruits de la nuit.
Mon Avis:
La première fois, on pardonne, d'Ahmed Kalouaz nous porte au côté d'Elodie, jeune fille de quinze ans, qui de chez sa grand-mère se replonge dans les albums photos, dépeignant une famille heureuse... chose qu'elle a du mal à associer à la réalité, ne se rappelant que de sa mère marquait de coups, les poignées douloureux, et de son père, cet homme qu'elle aime mais qui la terrorise...
Vous l'aurez compris ce roman aborde la violence conjugale, mais contrairement à la plupart des oeuvres traitants du sujet, nous ne suivons pas la victime, mais une enfant qui voit sa mère s'effaçait petit à petit.
Cela m'a tout d'abord fait bizarre, mais permet d'avoir un point de vue assez objectif. Effectivement, cette jeune fille aime autant sa mère que son père... mais malgré cela elle va bien se rendre compte que "ce papa est méchant", qu'il justifie ses coups par de simples caprices, elle sait pertinemment qu'il joue le rôle du parfait mari et père de famille la journée pour se transformer en bête affreuse la nuit, lorsqu'il croit que personne ne le voit.
Elle voit également sa mère, cette femme qu'elle admire pour ses éclats de rire, ce plaisir du partage, commencait à se cacher derrière du maquillage, des lunettes et un faux sourire.
Nous sentons très vite qu'Elodie ne sait pas comment comprendre cela. Sa mère a-t-elle fait quelque chose de mal? Ou peut être est-ce sa faute à elle et à sa soeur? Elle va écrire dans des carnets, s'inventaient des histoires pour évacuer ce sentiment d’étouffement, ce besoin de parler à une personne étrangère...
Un roman très touchant, le combat d'une mère, le combat d'une femme, mais également la chute d'une famille, la perte de confiance l'évasion...
4.3/5
Vous l'aurez compris ce roman aborde la violence conjugale, mais contrairement à la plupart des oeuvres traitants du sujet, nous ne suivons pas la victime, mais une enfant qui voit sa mère s'effaçait petit à petit.
Cela m'a tout d'abord fait bizarre, mais permet d'avoir un point de vue assez objectif. Effectivement, cette jeune fille aime autant sa mère que son père... mais malgré cela elle va bien se rendre compte que "ce papa est méchant", qu'il justifie ses coups par de simples caprices, elle sait pertinemment qu'il joue le rôle du parfait mari et père de famille la journée pour se transformer en bête affreuse la nuit, lorsqu'il croit que personne ne le voit.
Elle voit également sa mère, cette femme qu'elle admire pour ses éclats de rire, ce plaisir du partage, commencait à se cacher derrière du maquillage, des lunettes et un faux sourire.
Nous sentons très vite qu'Elodie ne sait pas comment comprendre cela. Sa mère a-t-elle fait quelque chose de mal? Ou peut être est-ce sa faute à elle et à sa soeur? Elle va écrire dans des carnets, s'inventaient des histoires pour évacuer ce sentiment d’étouffement, ce besoin de parler à une personne étrangère...
Un roman très touchant, le combat d'une mère, le combat d'une femme, mais également la chute d'une famille, la perte de confiance l'évasion...
4.3/5