- Troubles
- Jennifer Provins
- Auto-édité
- 197 pages
- 12.50€
- ISBN: 978-2-9601-2930-4
En partenariat avec Jennifer Provins
Condamnée à tort pour un meurtre qu'elle n'a pas commis, Clara se retrouve internée à l'hôpital Saint-Étienne, une prison psychiatrique dont on ne ressort pas.
Dès son arrivée, on lui ôte tout ce qui fait sa personnalité : sa vie, ses affaires, son nom, sa liberté entière, à la place de laquelle on lui décerne un numéro. Mais #2432 n'est pas seule. Tout au fond d'elle, emprisonnée entre les murs de son esprit se dissimule un monstre, son autre moitié, Carla...
Roman psychologique et angoissant, Troubles est un huis clos prenant qui vous conduit dans l'esprit tourmenté d'une jeune fille blessée. Sombrez dans l'univers noir et malsain de la folie pour découvrir cette aspiration à la liberté. Ce qui est sûr, c'est que vous n'en ressortirez pas indemne.
Dès son arrivée, on lui ôte tout ce qui fait sa personnalité : sa vie, ses affaires, son nom, sa liberté entière, à la place de laquelle on lui décerne un numéro. Mais #2432 n'est pas seule. Tout au fond d'elle, emprisonnée entre les murs de son esprit se dissimule un monstre, son autre moitié, Carla...
Roman psychologique et angoissant, Troubles est un huis clos prenant qui vous conduit dans l'esprit tourmenté d'une jeune fille blessée. Sombrez dans l'univers noir et malsain de la folie pour découvrir cette aspiration à la liberté. Ce qui est sûr, c'est que vous n'en ressortirez pas indemne.
Mon Avis:
J’avais envie de me plonger dans un univers sombre, oppressant, et c’est donc sans mal que je me suis tournée vers Troubles, de Jennifer Provins, qui nous promet un roman psychologique et angoissant dont on ne sort pas indemne… Oui parce que nous accompagnons une jeune demoiselle, condamnée dans une prison psychiatrique pour meurtre… et nous comprenons par le résumé que cette jeune femme est schizophrène et a donc un « double » maléfique…
Vous vous en doutez bien, toutes ces informations m’ont alléché, d’autant que la couverture superbe nous donne une sensation de malaise… Je me suis donc plongée au cœur de cette histoire ! J’ai lu très rapidement ce roman grâce à son écriture simple et fluide ! L’auteur ne traine pas dans une multitude de détails et rapproche donc plus sa plume de l’écriture jeunesse ; cela reste cependant compréhensible, puisque l’auteur n’est âgée que de 22 ans et qu’il s’agit de son premier roman.
Pour être honnête, je ne peux pas dire que j’ai adoré ce roman, mais ne peux pas dire l’avoir détesté non plus. Je pense hélas qu’il ne restera pas graver longtemps dans ma mémoire. Effectivement, l’histoire aurait pu être intéressante si Jennifer Provins avait mis plus de profondeur à son récit, pour le rendre pesant, angoissant, oppressant. Je pense que c’est ce que la plupart des lecteurs recherchent en découvrant le résumé et je n’ai eu aucune de ces sensations au cours de ma lecture. L’univers carcéral et psychologique sont deux choses qui m’intriguent, m’attirent et m’intéressent et je pensais que ce livre me permettrait d’apprendre des choses, de découvrir des aspects que l’on n’a pas l’habitude de voir, que l’on essaye un peu de « cacher » puisque ce sont des milieux complexes et durs. Dans chacune des actions présentes dans ce roman, l’auteur ne va pas assez loin dans les détails, ne sombre pas assez dans la noirceur de son univers… ce qui donne alors un récit plat, sans piment, sans frisson.
Nous nous trouvons dans une prison psychiatrique, mais nous ne rencontrons pas de fou dangereux, peut être un ou deux adolescents dérangés, mais sinon le reste des détenus ne semblent pas plus violent que ça... Ajoutez à cela que tout le monde est en liberté, que tout le monde se balade comme il veut, et que pourtant aucun énorme drame n'a lieu. Nous avons l'impression que ceux qui sont là n'ont été entendus par personne, que personne ne les écoute, que ce sont des "victimes" qui n'ont pas eu de chance...
A cause de cela, je n’ai pas réussi à m’attacher à Clara, et à fuir Carla… L’histoire ne nous emmenant pas assez loin dans le tourment, dans l’effroi, nous n’arrivons pas à comprendre notre personnage principale, nous n’arrivons pas à percevoir l’horreur de la situation. De plus, je n’ai pas compris l’intérêt à ce que le récit se déroule dans le futur… a part peut-être pour essayer de rendre plus dur l’isolement… mais ca ne se ressent pas tellement.
Jennifer Provins a une belle plume, claire et agréable, mais son écriture manque encore un peu de maturité pour emporter le lecteur là où elle le souhaite ; il faudrait également prendre un peu plus de temps pour travailler la trame de l’histoire, afin que tout se reboucle bien, et que les détails aient un sens ; dommage car elle détenait là une histoire et un univers qu'elle aurait largement pu exploiter; je n’hésiterai cependant pas à suivre ses sorties littéraires puisque je pense qu’avec un peu plus de travail sur les détails et le fond, elle est capable de sortir quelque chose qui en vaille la peine.
Vous vous en doutez bien, toutes ces informations m’ont alléché, d’autant que la couverture superbe nous donne une sensation de malaise… Je me suis donc plongée au cœur de cette histoire ! J’ai lu très rapidement ce roman grâce à son écriture simple et fluide ! L’auteur ne traine pas dans une multitude de détails et rapproche donc plus sa plume de l’écriture jeunesse ; cela reste cependant compréhensible, puisque l’auteur n’est âgée que de 22 ans et qu’il s’agit de son premier roman.
Pour être honnête, je ne peux pas dire que j’ai adoré ce roman, mais ne peux pas dire l’avoir détesté non plus. Je pense hélas qu’il ne restera pas graver longtemps dans ma mémoire. Effectivement, l’histoire aurait pu être intéressante si Jennifer Provins avait mis plus de profondeur à son récit, pour le rendre pesant, angoissant, oppressant. Je pense que c’est ce que la plupart des lecteurs recherchent en découvrant le résumé et je n’ai eu aucune de ces sensations au cours de ma lecture. L’univers carcéral et psychologique sont deux choses qui m’intriguent, m’attirent et m’intéressent et je pensais que ce livre me permettrait d’apprendre des choses, de découvrir des aspects que l’on n’a pas l’habitude de voir, que l’on essaye un peu de « cacher » puisque ce sont des milieux complexes et durs. Dans chacune des actions présentes dans ce roman, l’auteur ne va pas assez loin dans les détails, ne sombre pas assez dans la noirceur de son univers… ce qui donne alors un récit plat, sans piment, sans frisson.
Nous nous trouvons dans une prison psychiatrique, mais nous ne rencontrons pas de fou dangereux, peut être un ou deux adolescents dérangés, mais sinon le reste des détenus ne semblent pas plus violent que ça... Ajoutez à cela que tout le monde est en liberté, que tout le monde se balade comme il veut, et que pourtant aucun énorme drame n'a lieu. Nous avons l'impression que ceux qui sont là n'ont été entendus par personne, que personne ne les écoute, que ce sont des "victimes" qui n'ont pas eu de chance...
A cause de cela, je n’ai pas réussi à m’attacher à Clara, et à fuir Carla… L’histoire ne nous emmenant pas assez loin dans le tourment, dans l’effroi, nous n’arrivons pas à comprendre notre personnage principale, nous n’arrivons pas à percevoir l’horreur de la situation. De plus, je n’ai pas compris l’intérêt à ce que le récit se déroule dans le futur… a part peut-être pour essayer de rendre plus dur l’isolement… mais ca ne se ressent pas tellement.
Jennifer Provins a une belle plume, claire et agréable, mais son écriture manque encore un peu de maturité pour emporter le lecteur là où elle le souhaite ; il faudrait également prendre un peu plus de temps pour travailler la trame de l’histoire, afin que tout se reboucle bien, et que les détails aient un sens ; dommage car elle détenait là une histoire et un univers qu'elle aurait largement pu exploiter; je n’hésiterai cependant pas à suivre ses sorties littéraires puisque je pense qu’avec un peu plus de travail sur les détails et le fond, elle est capable de sortir quelque chose qui en vaille la peine.